Brûlage des déchets verts, une pratique à bannir
Saviez-vous que le brûlage de 50 kg de végétaux émet autant de particules qu’une voiture essence récente parcourant 18 400 km ?
C’est à partir de ce constat qu’on réalise qu’il est urgent d’apprendre à gérer différemment l’élimination des déchets de jardins. Chacun peut réutiliser dans son jardin les feuilles mortes, branchages, tontes… en paillis très utiles au pied des plantes pour limiter les arrosages et la prolifération de « mauvaises herbes ».
Quant aux 10 déchèteries de l’agglomération stéphanoise, elles acceptent les déchets verts. En plus, ceux-ci sont recyclés en compost pour l’agriculture locale. Le brûlage des déchets verts est en effet une activité fortement polluante et dangereuse pour notre santé. Lors de la combustion, plusieurs
polluants sont émis parmi lesquels des particules d’hydrocarbures, et des dioxines.
Outre la gêne pour le voisinage et les risques d’incendie, le brûlage pollue fortement l’atmosphère et participe donc au dérèglement climatique. Il provoque également un risque pour la santé de ceux qui respirent cet air pollué (les membres de la famille, les voisins, les promeneurs…).
Plusieurs textes réglementaires interdisent le brûlage des déchets verts.
(Article 84 du règlement sanitaire départemental, article L541-21-1 du code de l’environnement et circulaire du Ministère de l’écologie du 18 novembre 2011).
Source : AirRhône-Alpes - Communiqué déchets verts-2012)